Certaines espèces d’amis à quatre pattes, comme le bouledogue français, ont des soucis de santé dont les coûts ne sont pas remboursés.
Avec sa démarche maladroite et ses grands yeux, le bouledogue français n’a jamais autant séduit les Suisses, rapporte le«SonntagsBlick»: 1438 de ces nouveaux molosses ont été enregistrés l’année dernière dans la banque de données des chiens de l’organisation Anis. C’est 100 de plus par rapport à 2013.
Mais cet engouement va souvent de pair avec des frais cachés. «Ces animaux ont un super caractère, mais beaucoup de problèmes de santé congénitaux», a expliqué au journal alémanique Nico Kipfer, chirurgien pour petits animaux et président de la société des vétérinaires de Zurich. Car les bouledogues français peuvent souffrir de problèmes de respiration à cause de leur museau court, d’hernies discales en raison de leur colonne vertébrale déformée, de maladies de la peau et des articulations. Et les opérations ont un coût: 3000 fr. pour le dos, 1500 fr. pour un ligament croisé déchiré et 800 fr. pour la truffe. Pour se mettre à l’abri, leurs maîtres contractent des assurances pour animaux. Or, dans leurs clauses, celles-ci ne prennent souvent pas en charge les interventions chirurgicales pour des malformations congénitales, soit la plupart des problèmes de santé des bouledogues français.
Les bêtes qui risquent particulièrement de tomber malades sont celles qui proviennent d’un centre d’élevage situé à l’étranger, notamment en Europe de l’est. Leurs exigences sont moins rigides que celles des éleveurs basés en Suisse, rapporte l’hebdomadaire.